Biographie
John Fitzgerald Kennedy est né le 29 mai 1917
à Brookline, Massachusetts, une banlieue huppée de Boston. Il est
le second d´une famille qui comptera 9 enfants. Ses parents, Joe
Kennedy, qui a fait fortune dans les années 1930, et Rose
Fitzgerald, fille du maire de Boston, sont les descendants de
familles originaires d´Irlande. Son père, qui a soutenu Franklin
Delano Roosevelt lors de l´élection de 1933, est devenu ambassadeur
des États-Unis au Royaume-Uni en 1938. Le jeune Kennedy reçoit une
éducation dans l´une des meilleures écoles privées à Wallingford,
Connecticut. En septembre 1935, il intègre la London School of
Economics sous la supervision du Professeur Laski, mais doit
interrompre ses études car il est atteint de jaunisse. Il intègre
par la suite l´Université de Princeton mais doit de nouveau
interrompre ses études après seulement six semaine et se fait
hospitaliser à l´hôpital Brigham de Boston. L´année suivante, il
intègre l´Université Harvard. Il visite l´Europe et écrit sa thèse
sur la participation britannique aux Accords de Munich. Il est
diplômé avec mention à 23 ans et sa thèse sera publiée sous le
titre Pourquoi l´Angleterre dormait.
Service militaire
Au printemps 1941, Kennedy veut s´enrôler
dans l´armée, mais est déclaré inapte en raison de ses problèmes de
dos : il est en réalité atteint de la maladie d´Addison, une sorte
de déficience des glandes surrénales, lesquelles produisent des
hormones anti-douleurs osseuses, encore mortelle à son époque.
L´ostéoporose fragilise progressivement ses vertèbres, provoquant
de sournoises douleurs dorsales que le Dr Jacobson diminuera plus
tard grâce à l´injection de puissants calmants. Son frère aîné,
Joseph Junior, ayant été enrôlé par l´USAF, JFK fait intervenir son
père auprès des autorités de l´US Navy qui, finalement,
l´acceptent. Il sert sur plusieurs navires de la flotte américaine
du Pacifique et devient commandant d´un patrouilleur avec le grade
de lieutenant. Le 2 août 1943, son patrouilleur, le PT 109, est
coupé en deux par le destroyer japonais Amagiri au large des îles
Salomon. Kennedy est projeté sur le pont et se blesse au dos, ce
qui aggrave ses douleurs ; il réussit malgré tout à haler un membre
de son équipage blessé sur près de cinq kilomètres et à mettre pied
sur une île, où son équipage sera récupéré. Ce fait d´arme lui vaut
la Médaille de la Marine avec la citation suivante : « Le
lieutenant Kennedy, au cours de l´attaque d´un destroyer japonais a
vu son navire éperonné et coulé. Il a dirigé le sauvetage de son
équipage et a personnellement sauvé trois hommes, dont l´un était
sérieusement blessé. Au cours des six jours qui ont suivi, il a pu
ramener son équipage à terre… Son courage, sa ténacité et ses
qualités de chef ont permis de sauver plusieurs vies, maintenant
ainsi les traditions de la Marine des États-Unis. » Kennedy recevra
d´autres décorations pendant la guerre, dont la Purple Heart. Il
est démobilisé au début de 1945 quelques mois avant la capitulation
du Japon.
Carrière politique
Après la Seconde Guerre mondiale, Kennedy débute une carrière
politique en se faisant élire à la Chambre des Représentants dans
une circonscription à majorité démocrate. Il est réélu deux fois
malgré ses positions qui ne sont pas toujours en accord avec celles
du président Harry S. Truman ou du Parti démocrate. En 1952, il est
candidat au siège de sénateur avec le slogan : « Kennedy en fera
plus pour le Massachusetts ». Il réussit à battre son concurrent
républicain, le sénateur sortant Henry Cabot Lodge Jr. Cependant,
il ne s´oppose pas au sénateur Joseph McCarthy, un ami de la
famille, qui mène une campagne agressive dans le but d´extirper les
prétendus espions communistes au sein du gouvernement. Il profite
d´un séjour à l´hôpital pour ne pas voter la motion de censure
contre McCarthy en 1954, ce qui lui sera longtemps reproché par
l´aile gauche du parti démocrate, Adlai Stevenson et Eleanor
Roosevelt en tête.
Mariage
Le 12 septembre 1953, il épouse Jacqueline Lee Bouvier avec qui il
aura quatre enfants : Arrabella (1956, morte-née), Caroline (1957),
John Fitzgerald Kennedy Jr. (1960-1999) et Patrick (1963, décédé
deux jours après sa naissance). Il est contraint de se faire opérer
à plusieurs reprises en raison de problèmes de dos et recevra même
l´extrême onction à trois reprises. Pendant cette période, il
publie un livre Profiles in Courage (Portraits d´hommes courageux),
où il fait la biographie de huit sénateurs qui ont risqué leurs
carrières pour défendre leur point de vue. Ce livre recevra le Prix
Pulitzer en 1957.
L´élection présidentielle
Kennedy se déclare candidat en
1960. Le Parti démocrate doit choisir entre les sénateurs Hubert
Humphrey, Lyndon B. Johnson et Adlai Stevenson. Kennedy emporte les
élections primaires dans certains États clés, comme le Wisconsin et
la Virginie-Occidentale et obtient la nomination de son parti à la
Convention nationale. Son co-listier sera Lyndon B. Johnson,
soutenu par les États du Sud. Pendant la campagne électorale, les
débats tournent autour du rôle des États-Unis dans le monde, du
problème de la pauvreté, de l´économie et de l´équilibre de la
terreur face aux missiles porteurs d´armes nucléaires de l´URSS,
mais aussi sur la religion catholique pratiquée par le candidat. En
septembre et en octobre 1960, Kennedy et le candidat républicain
Richard Nixon débattent pour la première fois à la télévision.
Nixon apparaît nerveux, en sueur et mal rasé, de plus une douleur
récurrente au genou le fait souffrir. Face à un Kennedy calme et
maîtrisé, Nixon « passe » mal à l´écran et ressort affaibli de la
confrontation télévisée, alors que les citoyens ayant suivi le
débat à la radio estiment que Nixon était légèrement plus
convaincant. Ces débats sont donc considérés comme fondateurs d´une
certaine politique moderne puisque, pour la première fois, la
manière de se tenir face à une caméra devient un élément important
dans une élection. La politique de Kennedy, appelée Nouvelle
Frontière, prévoit la détente avec l´URSS, l´envoi d´un homme sur
la Lune, l´égalité des Noirs et des Blancs, la relance de
l´économie, la lutte contre la pègre et l´arrêt de l´expansion
communiste dans le monde. L´élection a lieu le 8 novembre 1960 ;
Kennedy bat Nixon de très peu. Des rumeurs circulent par la suite
comme quoi son père, Joe, a utilisé ses liens avec la mafia, pour
que certains comtés décisifs « votent bien ». À 43 ans, John est le
plus jeune président élu : Theodore Roosevelt était plus jeune lors
de son accession à la présidence, mais il succédait à William
McKinley, décédé en cours de mandat. Il est aussi le premier
président de religion catholique.
Présidence
1961
Kennedy serre la main de Dwight Eisenhower après sa nomination le
20 janvier 1961. 20 janvier : nomination de John F. Kennedy comme
35e président des États-Unis. Son discours est resté dans la
mémoire des Américains : « Vous qui, comme moi, êtes Américains, ne
vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais
demandez vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. Vous qui,
comme moi, êtes citoyens du monde, ne vous demandez pas ce que les
États-Unis peuvent faire pour le monde, mais demandez vous ce que
vous pouvez faire pour le monde. » 2 février : Kennedy propose au
Congrès sa politique sociale afin de mettre fin à la récession
économique. Elle inclut un programme de tickets-nourriture et un
accroissement des allocations pour les chômeurs et les personnes
sans ressources. 1er mars : Kennedy signe un décret créant les
Corps de la Paix, l’une des institutions les plus marquantes
de son gouvernement. 28 mars : Il lance un programme
d’armement parmi les plus importants en temps de paix. Il
double le nombre de missiles nucléaires balistiques
intercontinentaux Polaris, augmente le nombre de bombardiers
stratégiques et augmente celui des autres missiles; il accroît
aussi le nombre de divisions en état d’alerte et quadruple
les unités de luttes anti-guérillas. 16-18 avril : le gouvernement
Kennedy tente d´appliquer un plan initialement préparé par Dwight
Eisenhower, pour renverser Fidel Castro, le président cubain
communiste. Avec l´aide de la CIA, 1 500 exilés cubains retournent
dans l´île et tentent de rallier la population ; c´est un échec qui
est connu sous le nom de « l´invasion de la baie des cochons ». En
moins de deux jours, Kennedy refusant tout appui aérien, le
gouvernement castriste tue ou fait prisonnier les exilés et Kennedy
doit négocier leur libération. Elle sera obtenue après 20 mois au
prix de 53 millions USD en nourriture et médicaments. Kennedy, dans
un discours, se déclare seul responsable du désastre, mais en
privé, il déclare que la CIA lui a menti et l´a manipulé pour qu´il
donne l´ordre de l´invasion totale de Cuba. Allen Welsh Dulles,
directeur de la CIA, sera limogé et le reste du mandat de Kennedy
sera marqué par une certaine méfiance envers la communauté des
services de renseignements (CIA et FBI). 25 mai : Kennedy, après
que la capsule Friendship 7 lui fut présentée par John Glenn,
annonce le lancement d’un programme spatial pour qu’un
Américain mette le pied sur la Lune avant un Soviétique. C´est le
discours mettant à jour la Nouvelle Frontière de l´espace. 13 août
: le gouvernement est-allemand, sous le contrôle de l´URSS, débute
la construction du Mur de Berlin séparant les secteurs Est et Ouest
de la ville afin d´empêcher l´exode de la population vers l´Ouest.
Bien que cet acte soit contraire à l´accord entre les quatre
grandes puissances, Kennedy ne l´empêche pas et ne fera pas grand
chose lors de son extension sur 155 km de frontières. 3 septembre :
Kennedy signe la loi sur le salaire minimum et étend son domaine
d’application. 30 septembre : un étudiant noir
s’inscrit pour la première fois à l’université
d’état du Mississippi ; des manifestants s’opposent à
la déségrégation et le ministre de la justice, Robert Kennedy
– frère du président – utilise 23 000 agents fédéraux
pour contrer les manifestants. Les échauffourées font deux morts
parmi les manifestants et 160 blessés parmi les forces de
l’ordre.
1962
12 septembre : il prononce son discours We choose to go to the
Moon, qui influence de façon majeure la politique spatiale
américaine. 14 octobre : des avions espions américains U2
photographient des sites de missiles soviétiques en construction à
Cuba. Kennedy est confronté à un dilemme : soit il attaque les
sites en risquant une confrontation nucléaire avec l´URSS, soit il
ne fait rien et les États-Unis doivent vivre sous la menace d´armes
nucléaires tactiques près d´eux. Kennedy décide un blocus de l´île
et entame des négociations avec le président du Conseil des
ministres soviétique Nikita Khrouchtchev. Un accord sera trouvé
après plusieurs semaines de négociations diplomatiques, les
États-Unis s´engageant à ne pas envahir Cuba et à retirer leurs
missiles implantés en Turquie.
1963
11 juin : Kennedy prononce un discours sur les droits civiques : «
Nous sommes, à la fois en tant que pays et en tant que peuple, face
à une crise des valeurs morales ». 26 juin : Kennedy visite Berlin
Ouest et prononce un discours resté célèbre durant lequel il
lancera la phrase " Ich bin ein Berliner" (« Je suis un Berlinois
»). 28 août : Kennedy rencontre Martin Luther King et les autres
dirigeants du mouvement pour les droits civiques après une
manifestation qui rassemble plus de 250 000 Américains devant le
mémorial au président Lincoln. Octobre : Kennedy envisage un
désengagement des conseillers militaires américains au Viêt Nam et
un accroissement de l’aide pour l’entraînement des
forces sud-vietnamiennes. 7 octobre : Kennedy signe le Traité
d’interdiction des essais nucléaires, le premier permettant
d’envisager un désarmement. Kennedy signe le Traité
d’interdiction des essais nucléaires le 7 octobre 1963. 21
novembre : Il prépare sa politique de « lutte contre la pauvreté »
pour son programme d’action à mettre en œuvre en 1964.
22 novembre : Il entame la campagne pour sa réélection par un
voyage au Texas, qui avait voté majoritairement pour Nixon, donc
républicain. L´avion présidentiel Air Force One atterrit sur
l´aéroport de Dallas Love Field, où Kennedy et son épouse sont
accueillis chaleureusement. Vers 12h30, alors que le cortège
présidentiel se dirige vers Dealey Plaza, plusieurs coups de feu
sont tirés, le gouverneur John Connally est touché, Kennedy est
atteint en pleine tête. Il décédera peu de temps après à l´hôpital
Parkland. Son assassinat reste à ce jour, pour beaucoup, non
résolu, alimentant les rumeurs et les hypothèses les plus folles.
25 novembre : Le Président est enterré au cimetière militaire
d´Arlington.
1964
27 septembre : La commission d’enquête désignée par Lyndon
Johnson, connue sous le nom de Commission Warren, conclut que
l’assassin de Kennedy, Lee Oswald, a agi seul.
Politique étrangère
Rencontre de Kennedy et Khrouchtchev
à Vienne, 1961 Le mandat de Kennedy est marqué par la guerre froide
entre l’URSS et les États-Unis et les crises majeures
destinées à contrer l’expansion communiste. Au début de sa
présidence, il pense que le monde peut s´améliorer par des moyens
pacifiques et il créé les régiments de la paix. Ce programme, qui
existe toujours, permet à des volontaires américains d´aider les
pays sous-développés dans les domaines de l´éducation, de
l´agriculture, de la santé et du bâtiment. Kennedy développa des
liens d´amitié étroits avec le Royaume-Uni et la RFA. Cependant,
les relations avec le Canada seront faibles, John Diefenbaker ne
supportant pas Kennedy et réciproquement. Le prochain premier
ministre canadien Pearson s´entendra très bien avec lui et accepte
l´installation de bases nucléaires américaines au Canada. Les
relations avec la France de De Gaulle sont faibles, mais les deux
dirigeants ont un grand respect pour chacun et le peuple français
admire Kennedy. La Crise des missiles de Cuba montre que le risque
d´une guerre nucléaire n’est pas négligeable, d’où une
attitude plus mesurée en Europe, même quand l’Allemagne de
l’Est lancera la construction du mur de Berlin et que les
pays du bloc de l’Est rendront leurs frontières quasiment
étanches. Après une tentative de retrait, Kennedy essayera malgré
tout de contenir l´expansion soviétique en envoyant des conseillers
militaires, puis des troupes, au Viêt Nam. Mais, en octobre 1963,
Kennedy signe un mémorandum ordonnant le retrait de 1 000 soldats
du Viêt Nam avant la fin de 1963 et de tous les soldats américains,
sans exception, avant la fin de 1965. Ce mémorandum sera annulé par
Lyndon B. Johnson. Kennedy signe un traité d´interdiction des
essais nucléaires dans l´atmosphère pour lutter contre la
prolifération des armements et contre les effets à long terme des
retombées radioactives. Les États-Unis, le Royaume-Uni et l´URSS en
seront les premiers signataires et Kennedy considèrera que c´est
une des actions majeures de son gouvernement.
Politique intérieure
Kennedy rencontre les leaders des
droits civiques en 1963 Kennedy milite pour la déségrégation
raciale, en prenant pour modèle Abraham Lincoln. Il soutient Martin
Luther King, et le rencontre lors de sa marche sur Washington, DC
en 1963. L´un des problèmes les plus importants auquel Kennedy doit
faire face est celui de mettre fin aux mesures discriminatoires
contre les minorités ethniques qui restent légales dans certains
États. Un arrêt de 1954 de la Cour suprême des États-Unis interdit
la ségrégation dans les écoles publiques, mais est resté lettre
morte dans de nombreux États du sud. Par ailleurs, des mesures
discriminatoires restent toujours en vigueur dans d´autres lieux
publics, tels que les transports urbains, les cinémas et les
restaurants. Il fait beaucoup pour la conquête de l´espace, en
lançant le Programme Apollo (We choose to go to the moon). Sur le
plan social, son programme Nouvelle Frontière vise à améliorer le
sort des classes modestes et des droits civiques de ses concitoyens
noirs. Sur ces objectifs, Kennedy se heurte souvent, ce qui est
courant aux États-Unis, à un Congrès dont la majorité n´est pas
celle de son courant politique. Ici, cependant, le Congrès est en
majorité démocrate, mais cette dernière est dominée par les
démocrates du sud, conservateurs sudistes hostiles à la disparition
de la ségrégation.
Assassinat
Pierre tombale de JFK, cimetière d´Arlington
(West Virginia). John F. Kennedy est en visite à Dallas et parcourt
la ville en limousine décapotable. La foule est énorme et les
applaudissements fusent de partout. Il y repond par des sourires et
des saluts de la main. Alors que le défilé passe sur Dealey Plaza,
la voiture présidentielle est prise pour cible par un sniper.
Kennedy est blessé à la gorge, le gouverneur Connally, assis dans
la voiture de Kennedy, est blessé à la poitrine. Une dernière balle
fait voler en éclat l´arrière de la tête du président, qui décède
au Parkland Hospital. Le monde est consterné en apprenant la
nouvelle. Lee Harvey Oswald est officiellement reconnu comme son
assassin, mais de nombreuses personnes croient qu´il s´agirait en
fait d´une conspiration. Les assassinats du président Kennedy, de
Martin Luther King et de Robert Kennedy, le frère de l´ancien
président, en 1968 feront disparaître trois personnalités phares
représentatives d´un certain progrès social durant les années 1960.
Kennedy est enterré dans le cimetière national d´Arlington, près de
Washington, DC.
Anecdotes
29 mai 1962 : Marilyn Monroe chante Happy
Birthday pour célébrer le 45e anniversaire du président au Madison
Square Garden. Cette séquence enregistrée par la télévision fait
partie des grands moments de la petite histoire et alimente les
potins sur la liaison entre elle et Kennedy. Lors du voyage
officiel du Président accompagné de son épouse à Paris, en juin
1961, le succès de Jackie est tel que le Président s´est présenté
de la façon suivante lors d´une réception : « Je suis l´homme qui
accompagne Jacqueline Kennedy à Paris ». Il a été affirmé que
lorsque, lors d´un discours tenu à Berlin Ouest, le président
Kennedy a prononcé sa célèbre phrase : (de) Ich bin ein Berliner,
des rires se mêlèrent aux cris d´approbation parce que ein Berliner
signifie aussi « un beignet » en allemand. Il s´agit d´une légende
urbaine : cette déclaration a recueilli une ovation dans laquelle
aucun rire ne se distingue et, de toute façon, si un berliner peut
effectivement désigner un beignet, il s´agit d´un terme utilisé
uniquement hors de Berlin. Une autre légende urbaine circulant sur
Internet évoque d´étonnantes coïncidences entre la vie d´Abraham
Lincoln et celle de Kennedy.
Hommages
Visage de Kennedy sur un timbre de 1964. Le
portrait de JFK est gravé sur la pièce d´un demi-dollar. Son nom a
été donné à de très nombreux sites et bâtiments, tels que
l´aéroport international de New York (JFK Airport), le théâtre de
Washington (Kennedy Center) ou le centre de tir spatial de Floride
(Kennedy Space Center ou Centre spatial Kennedy). Dans le Yukon, au
Canada, une montagne a été baptisé en 1965 Mont Kennedy en son
honneur. Cette montagne de 4 238 mètres a été escaladée pour la
première fois en mars 1965 par Robert Kennedy, George Senner et Jim
Wittaker, le premier Américain à avoir atteint le sommet de
l´Everest. Une fois au sommet, Robert Kennedy y a déposé un tube
métallique contenant le discours d´investiture de JFK. Un
porte-avions a été nommé en son honneur en 1968 : le USS John
Fitzgerald Kennedy.
Citations
« Ne vous demandez pas ce que votre pays peut
faire pour vous, mais demandez vous ce que vous pouvez faire pour
votre pays. » (Discours d´investiture, 20 janvier 1961) . "Ich bin
ein Berliner", phrase finale du discours prononcé le 26 juin 1963 à
Berlin-Ouest enclavé au milieu de l´Allemagne de l´Est pour
annoncer clairement que les É.-U. ne tolèreraient pas que soit
remis en cause le statut du secteur occidental de la métropole
divisée. « En dernière analyse, notre lien commun le plus basique
est que nous habitons tous la même petite planète, nous respirons
tous le même air, nous chérissons tous le futur de nos enfants, et
nous sommes tous mortels. » (Discours à American University,
Washington, D.C., 10 juin 1963) « Dans un temps de mouvements et de
changements, il est plus vrai que jamais que la connaissance est le
pouvoir. » « Il y a trois choses vraies : Dieu, la sottise humaine
et le rire. Puisque les deux premières dépassent notre entendement,
nous devons nous arranger au mieux avec la troisième. » « Ne
sacrifiez jamais vos convictions politiques pour être dans l´air du
temps. »
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