coffret jeu Pc "Ring:
L'anneau des Nibelungen"
Composée de 6 cds en excellent état, fourni avec notice
d'utilisation.
Contexte: Alberich, le nain tyran; Siegmund, héros moitié homme,
moitié loup; Loge, l'esprit du feu et Brünnhilde, la guerrière
walkirie... Vous interprétez ces quatre personnages dans un jeu qui
vous fera vivre une des plus grandes légendes de tous les temps :
l'Anneau des Nibelungen
Editeur : Cryo Interactive
Développeur : Arxel Tribe
Type : Aventure
Sortie France : Juin 1999 (30 juin 1999 aux Etats-Unis)
Classification : Pour tous publics
Une nouvelle idée est apparue à Philippe Ulrich : un jeu basé sur
la tétralogie de Wagner, dont les musiques seront dirigées par Sir
Georg Solti, et les graphismes dirigés par Druillet. A l'équipe de
Cryo de rassembler tout ça, et d'en faire un jeu à la sauce jeu
d'aventure en omni3D. Ce n'est pas une mince affaire, on peut dire
qu'ils se sont attelés à quelque chose de dur. Il faut que
l'univers crée soit harmonieux, et homogène. De plus, l'œuvre
de Wagner se respecte, on ne fait pas n'importe quoi avec, le jeu
se doit d'être très soigné. Qu'en est il finalement, de ce jeu, qui
ne met pas tout le monde d'accord. Alors que certains crient au
génie, d'autre hurlent à la daube. Voyons donc voir de quoi il en
retourne. Autant vous prévenir tout de suite que si vous êtes
allergique à Wagner ou à Druillet, ce n'est pas la peine de
chercher par ici.
* Histoire *
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Vous incarnez ISH, un des derniers
survivants de la terre. A bord de cette espèce d'astéroïde aménagé,
où votre mère vous accueille, vous allez devoir reconstituer la
légende de l'anneau des Nibelungen. Vous aurez donc à incarner
Alberich, Loge, Siegmund, et Brünnhilde, personnages importants de
la tétralogie, dans l'ordre de votre choix, même si il est
conseillé de suivre l'ordre de l'histoire, donc dans l'ordre que je
vous ai donné. L'endroit où débute l'aventure va vous permettre de
connaître les personnages (si vous le voulez bien), en allant
devant vous, vers les statues, qui représentent les personnages de
l'histoire. Un clic dessus, et la mère de ISH vous raconte qui est
le personnage en question. Mais, pour commencer le jeu, vous allez
devoir aller au fond du trou qui se trouve au centre de
l'astéroïde. Au fond se trouve un cercle, qui vous permettra de
choisir le personnage que vous voulez.
Mais l'histoire qui va réellement
nous concerner, c'est l'histoire des opéras de Wagner, la légende
de l'anneau des Nibelungen. Wagner s'est inspiré de légendes
nordiques et germaniques pour composer ses opéras. Alberich, le roi
des nains, en ayant renié l'amour a pu voler l'or du Rhin. Si un
anneau venait à être forgé, il donnerait à son propriétaire une
puissance au delà des Dieux. Ce qu'il va s'empresser de faire.
Pendant ce temps, Wotan, le Dieu des Dieux, n'est pas d'accord avec
les 2 frères géants, qui lui ont construit la forteresse exigée,
sur le prix à payer, qui est de Freia, la sœur de sa femme,
qui assure grâce à ses fruits, jeunesse et immortalité aux
Dieux.
Pour adapter cette histoire en jeu
vidéo, les concepteurs ont du changer quelques éléments de
l'histoire. Pour commencer, Druillet est un dessinateur de bandes
dessinées de... science fiction. Et oui, les concepteurs ont plus
cherché à faire une adaptation originale de l'œuvre de Wagner
plutôt que de la copier, ce qui aurait été un peu vain et
prétentieux. Ne vous étonnez pas alors du look cybernétique de
Wotan, ou du fait que les géants sont maintenant deux immenses
robots, avec missiles incorporés. Ne vous étonnez pas trop non plus
si Alberich utilisera une moto sur un système ferroviaire pour
traverser les mines, ou si il traverse les eaux du Rhin sur un
surf. Attention, ôtez vous tout de suite cette image de Alberich en
Harley Davidson ou bien en maillot de bain en train de surfer sur
une vague. L'ambiance qui règne est du Druillet, de la science
fiction, si bien que rien n'est tourné au vulgaire. La moto est
robotique, futuriste, de même pour la planche de surf. Rajoutez
encore divers éléments humoristique, tel que un petit golem peureu,
ou bien Alberich qui charrie Loge... Bref, c'est l'ambiance
graphique en elle-même qui est changée, de même qu'il a fallu
adapter certains éléments, pour que ce soit tout de même un jeu
vidéo, et non un film interactif. Donc, oui, des énigmes et des
puzzles ont été rajoutés, mais si on veut être un tant soit peu
crédible en matière de jeu vidéo, il fallait inventer des éléments
d'histoire, ou modifier des éléments, afin de pouvoir créer un peu
de gameplay. Comprenez donc par là que l'histoire du jeu ne sera,
bien sûr, pas à 100% fidèle aux opéras. Par exemple, dans le jeu,
Loge n'est pas accompagné de Wotan. Mais il faut avouer que ce ne
sont que des broutilles, dont on comprendra leur utilité. De tout
façon, le fond de l'histoire reste le même, et le jeu n'a pas
l'intention (encore heureux) de prétendre pouvoir remplacé les
opéras. On ne joue pas à Ring en se disant que ce sera pareil que
d'aller voir les opéras.
A la fin de chaque aventure, la
mère de ISH lui demande ce qu'il a vu, à lui donc de dire ce qu'il
a compris de l'histoire, et de la leçon dont il en tire. A la mère
donc de lui expliquer à son tour, et d'en faire le parallèle avec
ce qui s'est passé à propos de la terre. Ces passages sont très
intéressants, ils approfondissent notre vision de l'œuvre de
Wagner, de telle façon qu'on en devient passionné par l'histoire,
surtout quand la mère de ISH fais un parallèle entre l'histoire et
notre XXIeme siècle. Le jeu, ici, frappe très fort, si bien que
tout amateur des opéras s'en trouvera intéressé par le
jeu.
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* Gameplay *
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Le jeu se joue comme un grand
classique du jeu d'aventure à la sauce Cryo, ceux qui ont déjà joué
à Versailles : complot à la cour du roi Soleil, ou bien encore
Atlantis ou Chine, la cité interdite seront en terrain connu. La
vue est à la première personne, le curseur qu'on dirige à la souris
sert à regarder autour de soit à (presque) 360°. Le curseur change
de forme si on peut se déplacer ou interagir avec le décor. On se
déplace case par case (comme dans Myst, par exemple). Le clic droit
sert à faire apparaître l'inventaire, ainsi qu'une petite icône qui
permettra de revenir à ISH pour choisir une autre histoire (je ne
vous le conseille pas), et à faire apparaître l'option menu. Vous
serez emmené au cours de l'histoire à résoudre diverses énigmes et
puzzles. Faites bien attention à ce que vous faites car vous pouvez
mourir dans le jeu. Donc n'avancez pas n'importe où et pensez à
sauvegarder souvent.
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* Divers soucis *
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Pourquoi ce jeu ne fait pas
l'unanimité ? Pourquoi connaît il des fans comme des détracteurs ?
Commençons par voir ses particularités, celles qui fâchent et
celles qui plaisent. Tout d'abord, le jeu est beau. Les détails
sont très fins, et l'ambiance graphique très recherchée. Les décors
sont riches et variés, et les vidéos sont somptueuses. Cependant,
la résolution du jeu par défaut est un peu basse (640x480), et on
ne peut bien évidemment pas la changer. Ce qui fait que certains
passages perdent de leur superbe, du fait que la résolution ne rend
pas forcément justice aux décors. Cependant, on peut noter que vers
la fin (le passage avec Brünnhilde), certains petits bugs
graphiques apparaissent, comme cette texture en plein milieu de la
montagne, qui est d'une couleur bien différente du reste de la
montagne, de telle façon qu'on la remarque tout de suite, et ça
fait vraiment tache dans ce genre de jeu, surtout quand elle
apparaît aussi dans la vidéo (du fait que tout a été fait à partir
du même moteur). De même par exemple pour cette pierre, bien trop
angulaire par rapport aux autres, si bien que elle aussi fait
tache, et nous gêne dans notre immersion. Dans le même genre,
certaines vidéos amènent à un retour sous Windows. Ce n'est pas
trop grave dans la progression, vu qu'il suffit de les zapper avec
la touche ESC, mais ça fait quand même sacrement tache. J'en ai
relevé trois dans tout le jeu. L'utilisation des objets est très
simple, d'ailleurs on n'a même pas à chercher à faire des
combinaisons tordues, de ce coté là, pas de soucis. Sauf dans le
passage avec Siegmund quand certains objets peuvent être
inaccessibles si on ne fait pas tout dans le bon ordre, ni même
quand certains objets peuvent disparaître si ils ne sont pas bien
utilisés. Je n'ai constaté ce soucis qu'avec le passage de Siegmund
(peut être aussi à un moment avec Loge, mais là, c'était en
cherchant la petite bête). La musique maintenant. Forcément très
belle, surtout quand il s'agit de Wagner dirigé par Georg Solti.
Au-delà de la musique classique en général (ça ne concerne que mon
avis), la musique de Wagner est la seule capable de me faire
vibrer, la seule qui soit vraiment harmonieuse, la seule qui soit
vraiment belle. Quel plaisir alors de la retrouver dans un jeu
vidéo. Les musiques ont par contre été étudiées pour pouvoir être
jouées en boucle, donc les concepteur ne se sont pas contentés de
bêtement implémenter les musiques au jeu, mais à les adapter. De
cette façon, la musique peu tourner en boucle sans qu'on ne s'en
rende compte. Dommage cependant que la musique s'arrête si on va au
menu. De même, il n'y a pas de transition entre les différentes
musiques, si bien que l'on passe de l'une à l'autre un peu
brutalement. Ce problème n'est en fait que réellement agaçant lors
du passage avec Brünnhilde. C'est un peu dommage de passer de la
chevauchée des Walkyries aux chants des filles du Rhin de façon
aussi brutale. Les dialogues, quand à eux, sont une franche
réussite. Pas de fautes d'orthographe dans les sous-titres, les
dialogues sont tout à fait dans le ton des personnages, qui ont
chacun une façon de s'exprimer propre à eux, et le doublage est
très réussi, un exemple même dans la matière. Les énigmes
maintenant. Certaines sont assez faciles, d'autres sont de
difficulté appréciable, de façon a ce qu'on ait envie de la réussir
sans solution, et qu'on éprouve du plaisir lorsqu'on a réussi.
D'autres par contre, hélas, sont absurdes, presque introuvables,
surtout pour le joueur lambda, qui ne sera pas forcément mélomane
ni même incollable sur la tétralogie. Bref, je ne peux que vous
conseiller d'avoir une solution complète à portée de main, car
certaines énigmes sont vraiment tordues.
Au final, qu'est ce qu'on a ? Une
sorte de caricature de Cryo. Une ambiance graphique et sonore
réussie, des doublages très professionnels, mais un gameplay assez
hasardeux. Au pire, il aurait été plus simple pour les concepteurs
et pour les joueurs d'avoir un gameplay proche de l'Amerzone,
c'est-à-dire, avec presque pas d'énigmes. On n'aurait perdu en
difficulté, et le jeu se serait peut être finit trop vite, mais on
aurait gagné en fluidité de progression de jeu. Voilà ce qui semble
être le principal problème du jeu, une progression avec des hauts
et des bas. Quand on commence à tourner en rond, on se demande ce
qu'il faut faire. Puis on jette un coup d'œil à une solution,
et on fait « haem », car on se dit qu'il fallait vraiment le
trouver. Puis on continue, et on avance très bien, c'est très
agréable, et puis, c'est le désastre, PAF, encore un truc à s'en
tirer les cheveux. Des hauts et des bas, je vous dis. Hop, on
avance très facilement, hop, on bloque sur un truc
incompréhensible. Hop, le jeu est nickel, hop, il y a 2-3 bugs.
Hop, on est à fond dans la musique, hop, elle change brutalement.
Il y a bien des passages qui sont irréprochables, mais c'est tout
le jeu qui aurait du être comme ça, surtout quand le projet est
aussi ambitieux et génial, le fait est qu'on est beaucoup plus
sévère avec un jeu dont on en attend beaucoup. Mais attention à ne
pas descendre bêtement le jeu, car ça serait dommage, du fait de
ses nombreuses qualités, et de son potentiel. La critique est
facile, mais l'art est difficile. Il faut savoir rendre à César ce
qui est à César, et déceler le bon du mauvais. Le jeu a un énorme
potentiel, du coup on fait la gueule à certaines énigmes, alors
qu'elles ne sont rien au niveau de l'absurdité comparées à un
Lesiure Suit larry 7. On remarquera bien plus les quelques bugs que
dans un autre jeu (l'Amerzone par exemple, qui, lui aussi, en
avait). On hurle au n'importe quoi en ce qui concerne la fin, qu'on
trouve bien trop space alors que j'ai vu bien pire, bien plus raté,
ou bien plus space ailleurs (trop d'exemples en tête, mais je
pourrai déjà dire Fable par exemple - le point and click, ou bien
Tomb raider 2, ou bien etc...). D'ailleurs, elle n'est pas si
incompréhensible que ça, et elle annonce surtout la
suite.
Au final, ce qui semble être le
gros souci du jeu est la finition. On dirait que la conception du
jeu se déroulait normalement jusqu'à ce que Philippe Ulrich
(directeur de Cryo), arrive affolé dans la boite en criant «
finissez moi vite ce jeu, on n'est en train d'exploser le budget !
». Aux concepteurs alors, dans la panique, de finir en vitesse la
programmation du jeu, d'essayer de corriger les bugs dont ils se
souvenaient, et de passer le jeu à la production en priant qu'ils
n'aient pas oublié (trop) de bugs. J'invente, j'imagine, mais j'ai
vraiment l'impression que c'est ce qui s'est passé. Car il n'est
pas question de dire que le jeu n'est qu'une énorme farce qui
baigne dans le foutage de gueule, du fait des énormes qualités du
jeu. En fait, le jeu n'est pas mauvais, mais il aurait pu être bien
meilleur. Les quelques bugs en moins, je lui aurais mis 8/10. Un
gameplay façon l'Amerzone en plus, je lui aurais mis 9/10. Et si à
la place de l'Amerzone, ça avait été des énigmes intelligentes et
bien foutues, un peu comme dans Shivers, ça aurait été 10/10.
Dommage, dommage, le 8/10 aurait pu s'obtenir avec un patch, et le
9/10 très simplement. Mais ça sera 7/10. Enfin bon, voyons tout de
même qui sont Richard Wagner et Philippe Druillet pour ceux qui ne
savent pas, et pourquoi eux. Je fais une très brève biographie,
juste pour comprendre pourquoi.
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* Richard Wagner (1813-1883)
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Originaire de Leipzig, en
Allemagne, Richard Wagner s'intéresse à la musique, et s'inscrit à
l'université de Leipzig en 1831. Il consacra 25 ans dans la
composition de « Der Ring Des Nibelungen », l'opéra qui nous
intéresse ici. Il fit construire l'opéra de Bayreuth pour
l'occasion. Der Ring Des Nibelungen se compose de 3 parties, plus
un préambule. Chaque partie était jouée par nuit, de plus, elles
durent très longtemps, plus de 3 heures chacune, si bien que
l'œuvre au total dure 14 heures. Voici les parties en
questions :
Cet opéra a été un succès sans
précédents, certains l'élèvent même au rang d'œuvre majeure
de l'humanité. On raconte même que lors de la fin de la première
représentation du crépuscule des Dieux, le public a applaudi
pendant 1H30.
Maintenant, pourquoi cet opéra ?
Comme vous avez pu le constater, cet opéra est un succès, encore
aujourd'hui, et si il y a bien un opéra à connaître, à avoir vu au
moins une fois dans sa vie, c'est bien celui là. De plus,
l'histoire est basée sur de la mythologie, et avec des éléments de
fantastique, ça peut bien passer en jeu vidéo. De plus, le jeu
vidéo pourrait donner envie d'aller voir ce fameux opéra. Rajouter
à cela le fait que cet opéra a une histoire riche et complexe, et
que quand la mère de ISH nous explique tel ou tel passage, on est
dans la réussite.
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* Philippe Druillet
(1944)*
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Philippe Druillet est un
dessinateur et scénariste de bande dessinée, de style franco-belge,
et spécialisé dans la science fiction. Il a publié un livre en
1966, Le mystère des abîmes, avant d'entrer dans le célèbres
journal Pilote, alors dirigé par André Goscinny. Il va alors mettre
en bandes dessinées son personnage de Lone Sloane. La bande
dessinée aura un franc succès. Il participera plus tard à la
création de Métal Hurlant et des Humanoïdes Associés.
Pourquoi Druillet ? Lorsqu'on
regarde une bande dessinée de Druillet, on est surpris, on n'en
connaissait pas des comme ça avant. On se retrouve face à un
mélange harmonieux de science fiction et de psychisme. Voila ce que
c'est, de la science fiction psychédélique. Si le jeu avait cherché
à avoir des graphismes classiques, pour essayer de se rapprocher le
plus possible de l'opéra, ça aurait été prétentieux, idiot et
inintéressant. C'est pourquoi il fallait un nouvel univers
graphique pour adapter Der Ring Des Nibelungen en jeu vidéo. On
s'est alors tourné vers le dessin précis, net et imaginatif de
Philippe Druillet.
A noter, pour l'anecdote, que Leji
Matsumoto a aussi adapté Der Ring Des Nibelungen en manga, avec son
personnage d'Albator.
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* La suite dans RING II
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Pourquoi la fin de Ring annonce une
suite ? Tout simplement parce que le jeu s'arrête scénaristiquement
à l'épisode de Siegfried (le jeu comprend déjà 6 CD, on comprendra
alors ce choix). Ring II sera alors la suite : Le crépuscule des
Dieux. Hélas, si Ring II se trouve plus facilement dans le
commerce, il a le mérite de mettre plus de monde d'accord : il est
nul. J'ai bien vu certains commentaires positifs, mais rien de bien
sérieux, et le peu que j'en est essayé me fais confirmer ce que les
autres affirment. Globalement peu jouable, dialogues ratés,
graphismes 2D plutôt jolis mais avec des personnages 3D qui font
tache et qui sont ratés, diverses inepties et fautes de goût se
ramassent à la pelle, Ring II est une suite vraiment ratée, qui n'a
plus grand-chose à voir avec le premier Ring.
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* Conclusion *
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Ring n'est pas un mauvais jeu, il
souffre d'une mauvaise finition qui laisse une impression de fini à
la hâte. Ring avait un potentiel énorme, et si il ne reste pas trop
mal, il n'empêche qu'il aurait pu être facilement bien meilleur.
Quoiqu'il en soit, Ring : l'Anneau des Nibelungen est un jeu
intéressant et captivant, et avec lequel j'ai passé de bons
moments.
vidéo du jeu:
https://www.dailymotion.com/video/x2wc2y\_ring-lanneau-des-nibelungen\_videogames
https://www.youtube.com/watch?v=IwtpzSVDDgI
https://www.jeuxvideo.tv/ring-l-anneau-des-nibelungen-video-43069.html