PYROGENE EN IVOIRE XIX Siècle.(MANQUE GRATOIRE)
Les marins dieppois auraient découvert la Guinée avant les Portugais. En 1384, ils en auraient ramené une importante quantité d'ivoire, qui aurait été à l'origine de la vocation du port normand. La multiplication des ateliers ivoiriers donne vite à Dieppe une prépondérance en Europe dans le domaine des travaux de tabletiers. Au XVIIème, on fabrique toute sorte d'objets religieux, ou d'usage profane, comme boîtes, navettes, éventails, coffrets à mouches, à poudre, en passant par les instruments scientifiques tels que les boussoles, les cadrans solaires, sans oublier les célèbres râpes à tabac, ou "grivoises". Au XVIIIème, la nouvelle production est caractérisée par des ajourages, des objets tournés. De nombreux objets sont exécutés : étuis sculptés, guillochés, cannelés et découpés à la scie, tabatières, navettes pour les dames, couteaux, paniers, crucifix communs et autres crucifix "bien finis" et de toutes grandeurs, figures de saintes, éventails, billes et boules de billard, dés, jeux d'échec et de dominos. Il faut de plus mentionner les miniatures et portraits. La période révolutionnaire et le Premier Empire sont peu favorables au travail de l'ivoire. A la Restauration, la Comtesse de Berry s'y installe et la ville devient à la mode. Son goût pour le néogothique s'inscrit alors tant dans le mobilier que dans toute la production d'objets de toutes sortes. Le goût pour l'ivoire est très vif : on emporte en souvenir ou en guise de présent un ivoire de production locale. L'engouement se poursuit jusqu'en 1850. L'apparition du Celluloïd en 1869 porte un coup fatal à cet artisanat. Les ivoires de Dieppe sont très recherchés par les collectionneurs, en fonction de la qualité du décor et du thème.
LONGUEUR - 4.5 CM - LARGEUR 2.9 CM - EPAISSEUR 1.1 CM - POIDS 11.3 GRAMMES
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